Deus - Pearl Games - 2014

J'ai vu passé beaucoup de commentaires et articles à la suite de la présentation de Deus à Essen l'an dernier et lors de sa sortie en fin d'année. Faute de temps je n'avais pu m'y intéresser de très près et papa Noël a eu la bonne idée de me le mettre entre les mains.

Dans Deus, vous partez à la conquête d'un riche territoire, parfois occupé par des barbares, que vous allez coloniser grâce aux faveurs des dieux romains. Le plateau se compose de 4 à X grandes tuiles découpées en régions maritimes, productrices de matières premières (argile, bois, pierre, blé) et en villages barbares.

Chaque joueur dispose d'une série de cartes "action" qui lui permettra de coloniser les régions pour les exploiter. Il pourra aussi construire une armée pour attaquer les barbares et/ou développer ses activités commerciales grâce à la mer. Le "et/ou" est ici important car chacun est libre d'orienter son jeu et c'est l'une des richesses du jeu.

Les dieux ont une place prépondérante dans Deus. (Vous me direz, vu le titre, c'est pas étonnant !) En leur déposant des offrandes (des cartes actions) vous bénéficiez de leurs faveurs : récupérer des bâtiments, de nouvelles cartes, des matières premières, de l'argent... Les dieux représentés sont Neptune, Cérés, Vesta, Minerve et Mars. Là aussi, libre à vous de draguer l'un ou l'autre en fonction de votre stratégie ! Lors du jeu vous pouvez également construire des temples qui ont pour principale fonction de vous faire gagner des points de victoire à la fin du jeu.

Il y a maintes et maintes façons de remporter des points de victoire... et donc la partie. Et c'est vraiment ça le gros point fort du jeu. Il est aussi facile à expliquer, fluide, joli... Il fonctionne bien à 2 joueurs tout comme à 4 joueurs. Bref c'est un jeu qui m'a vraiment plu.

Et je dois dire que son thème me parle particulièrement. Casear 3 est l'un des très rares jeux vidéos que j'ai fini et sur lequel j'ai donc passé des heures et des heures... Et dans Caesar 3, les dieux, qui sont les mêmes que dans Deus à l'exception de Vesta au profit de Vénus, peuvent être aidants... ou pas. Le clin d’œil me parle !

Pour lire le détail des règles, c'est ici.

Colt Express - Ludonaute - 2014

J'ai gagné Colt Express grâce à un concours Facebook organisé par son éditeur, Ludonaute. C'est fort sympathique de leur part d'organiser ce genre de concours et je les en remercie chaleureusement ! Bien sûr, j'avais repéré Colt Express, notamment pour son matériel super original.

Le jeu se déroule dans le Far West et vous incarnez un bandit avide de dollars ou tout autre bien précieux. Vous vous déplacez dans un train... UN VRAI TRAIN !!!

Ça vaut le coup de cliquer dessus pour voir l'image en grand !

Le rail et le décor sont une piste "goodies" offerte à Essen et que j'ai eu la chance de recevoir avec le jeu.

Le système de jeu se base sur un mécanisme de programmation : les joueurs anticipent leurs actions dans un premier temps et elles sont résolues dans un second temps. J'avais beaucoup aimé ce mécanisme dans Himalaya et j'étais contente de le retrouver. Chaque joueur possède un plateau personnel où il pourra suivre sa progression, le nombre de coups qu'il a encaissé...

Les cartes du joueur qui permettent de sélectionner ses actions.

Le plateau individuel

Les actions permettent aux bandits d’avancer, de monter ou descendre d'un wagon (ben oui comme c'est un VRAI TRAIN, on peut monter sur le toit ou en descendre !), de voler un butin, de tirer sur un autre bandit ou de déplacer le marshall qui, bizarrement, court après les bandits.

Vous trouverez toutes les infos détaillées sur le site de Ludonaute :)

Et qu'est-ce que donc j'en pense ? Et bien c'est TOP ! Déjà c'est joli avec ce VRAI TRAIN, les décors, les illustrations, le Far West... Et ensuite c'est rigolo, léger, avec un peu de suspens et de vice, du bluff... "Ça tourne bien" comme on dit. Et puis c'est sympa de monter son VRAI TRAIN.

J'ai commencé d'écrire cet article en début d'année... J'ai mis 4 mois à faire les photos... Entre temps, Colt express a gagné l'as d'or au festival des jeux de Cannes, une récompense bien méritée !!

Et en plus on peut tout ranger sans rien démonter :D

Minivilles Green Valley – MGA – 2015

Comme j’ai bien accroché à Minivilles et à son extension « Marina », j’ai complété la série en achetant la nouvelle extension « Green Valley » sortie au printemps en France.

Merci à MGA de me permettre d'utiliser cette image, ma photo était toute pourrite.

On reste tout à fait sur le même principe que dans les deux premiers éléments de la série et cette extension ajoute de nouveaux bâtiments au jeu. Certains de ses bâtiments peuvent être temporairement fermés (après avoir été utilisés) puis ré-ouvert à la faveur d’un jet de dé… et il faudra attendre un nouveau jet de dé pour les utiliser à nouveau

Ces cartes balancent l’effet parfois très/trop puissant de certaines combinaisons de l’extension « Marina ». Par exemple, la carte « Club privé » contre parfaitement le « chalutier ». Et ça renouvelle bien le jeu. Je suis toujours aussi fan du graphisme !

Par contre, je trouve que cela fait BEAUCOUP de cartes différentes. J’ai joué avec les deux extensions ensemble (j’avais pas vraiment envie de retrier mon tas de cartes et certaines cartes de Green Valley s’appliquent à Marina) et selon la règle des « 10 cartes différentes disponibles ». Du coup, la sortie des cartes devient très aléatoire et il est difficile de parier sur des combos, on peut aussi partir un peu dans tous les sens et il faut être rigoureux !

A noter : le clin d’œil à Retour vers le futur dans le logo du nom de cette extension

Loony Quest – Libellud - 2015

Loony Quest a rejoint la collection à la faveur d’un concours organisé par GeekLette et Libellud. Et je suis fort ravie de l’avoir gagné ! Il faut le reconnaitre, ça fait toujours plaisir de gagner, d’autant plus un chouette jeu, d’autant plus via un chouette blog !

Loony Quest est fortement inspiré de l’univers des jeux vidéo : votre personnage doit parcourir des « levels » (alors oui, on peut dire « niveau » mais à l’époque où je jouais sur mon C64, il n’y avait que des « levels », tant pis pour la loi Toubon) et marque des points en fonction de la qualité de sa progression.

Pour progresser, le joueur dessine sur un écran transparent le « chemin » que doit parcourir son personnage dans le jeu. Il y a différents type de dessin demandé : tracer un parcours, pointer des éléments,… Dans un second temps, il vérifie en superposant l’écran avec le « level » : est-ce que le chemin est le bon ? A t-il attrapé des malus ? Des bonus ? Le score est ensuite indiqué via une piste qui fait le tour de la boite et un marqueur à l’effigie de votre personnage. Pour plus d’infos, voici la règle sur le site de l’éditeur. 

Le jeu est vraiment sympa et original, on rentre vite dans sa « quête ». On aurait pu se demander comment renouveler le genre du jeu de dessin… Là c’est très bien trouvé. Et je trouve que l’esprit « jeu vidéo » est bien retranscrit ce qui n’est pas forcément évident en jeu de plateau. Bref, j’ai bien accroché.

Et je dois dire que le truc qui m’a le plus impressionné c’est : la qualité du matériel. Franchement, elle est top ! Ça rend le jeu super agréable. C’est tout bête mais les pions sont en impression brillante et plastifiée, ça donne une super sensation, on pourrait les qualifier de « luxueux » ! Même chose pour les cartes Level, les pions, les écrans… Un bravo à Libellud pour cette édition !

Strike – Ravensburger – 2012

Dans Strike, il y a plein de dés. J’aime les dés. J’ai acheté Strike. Bon, je pourrais ajouter « et en plus il y avait 25% de réduction sur les jeux Ravensburger » mais je ne suis pas sure que ça ajouterait grand-chose à l’histoire ;)

Désolée pour ce photoshop fail... 

Dans Strike, chaque joueur dispose d’un certain nombre de dés qu’il va mettre en jeu dans une arène constituée au fond de la boite de jeu. Le premier joueur lance un dé, puis un second. Si la valeur des dés est identique, il les récupère et son tour est terminé. Si les valeurs sont différentes, il a le choix entre relancer un dé (et récupérer tous les dés qui ont la même valeur) ou passer son tour. La valeur « X » élimine le dé qui l’arbore.

Les joueurs qui épuisent tous leurs dés sont éliminés et le dernier jour en lice gagne la manche. Il est autorisé, et même recommandé, de faire des « strike » pour bousculer les dés et changer leur valeur. Par contre, attention, les dés qui sautent hors de l’arène sont éliminés.

C’est du stop ou encore à base de dés, mon côté kamikaze est donc beaucoup sollicité dans ce type de jeu mais j’avoue que j’aime bien ça ;) C’est simple, facile à mettre en place et à expliquer… Un bon petit jeu d’apéro par exemple ! Par contre, je suis un peu déçue du matériel. Connaissant les grandes années du matériel Ravensburger, je trouve dommage que l’arène ne soit pas recouverte de velours. Ca donnerait du cachet en plus et aurait un petit côté « tapis vert » fort sympathique.