05/03/2014

Auf Teufel komm raus - Zoch zum Spielen - 2013

Auf Teufel kommm raus est un autre jeu que j'ai découvert à Essen l'an dernier. Je n'en avais pas particulièrement entendu parlé mais je ne pouvais pas le manquer  : il bénéficiait d'une pub géante... sur le stand de Zoch zum spielen que je ne pouvais pas rater :)

Auf Teufel komm raus est un jeu de pari, de chance et de bluff, les trois étant souvent liés ! Chaque joueur commence avec 200 points représentés par des pions de poker. A chaque tour, chaque joueur mise des pièces équivalentes au score qu'il espère atteindre. Pour savoir s'il réussit son pari, il va retirer, un par un, des pions (charbons) du feu.

Les pions ont des valeurs comprises entre 10 et 100 et comportent 9 pions "Teufel" ("diable" de l'autre côté du Rhin).

Si le joueur retourne assez de pions pour atteindre sa mise, il gagne son pari et la somme pariée. S'il est le joueur qui a retourné le plus de pions, il gagne 50 points bonus. S'il a obtenu le total retourné le plus haut, il gagne 50 points bonus. Ces bonus sont cumulables.
MAIS, si le diable surgit... Il perd sa mise.

Les joueurs avancent ou reculent leurs pions sur le plateau. Ensuite, on prend les mêmes et on recommence. Quand l'ensemble des pions restant tiennent dans le foyer du feu, on remet tous les pionts tirés en jeu. On continue jusqu'à ce qu'un joueur atteigne 1600 points ou plus.

Vous savez tout ! J'ai vraiment beaucoup aimé ce jeu et un gentil papa Noël me l'a amené :D J'ai un côté un peu kamikaze dans les jeux de bluff car j'ai un côté chanceuse et forcément là ça marche bien. Le jeu est très agréable grâce au matériel : jolies illustrations, des pions de poker bien pratique à manipuler pour faire "tactactactac" et énerver ses voisins quand on en a plein, une jolie boite qui est allée auprès de ses copines de Zoch zum spielen dans la bibliothèque...

Bref. J'aime !

Pour en savoir plus : la règle du jeu en français.

02/03/2014

Longhorn - Blue Orange - 2013

J'avais testé Longhorn à Essen et en gardait un souvenir assez mitigé.  J'en ai cependant lu beaucoup de bien de mes contacts ludiques du grand Internet donc j'ai retenté le coup ! Le jeu est édité chez "Blue Orange", c'est le premier de l'éditeur dans la collection, mais il aura bientôt un ami car j'attends un certain "Braverats" ;)


Le plateau de jeu est modulable, il suffit de placer les 9 grosses tuiles en carré de 3*3 pour le construire et le reconstruire, un principe que j'aime bien. Ça a un petit côté mini-ravensburger ;) On joue à 2 joueurs (et le format est compact, vous attendez donc la remarque traditionnelle : bien pratique pour les vacances ;) D'ailleurs je l'ai essayé en week-end :D )

Chaque joueur choisit son personnage : un cowboy mal-rasé mais néanmoins plumé ou un mexicain aux longues barbichettes. On tire au sort le premier joueur qui va voler du bétail (toutes les vaches d'une même couleur sur une case) et déplacer/retourner le jeton sur un autre case. Ces deux actions se dérouleront à chaque tour de jeu.

Si jamais le joueur prend les dernières vaches de la case, il active le jeton présent sur cette même case. Ces jetons sont eux-aussi placés aléatoirement et permettent de :
- Gagner des dollars
- Voler des vaches dans un pâturage voisin
- Vous faire perdre la partie (Shérif)
- Rejouer
- Voler votre adversaire
- Perdre des vaches précédemment gagnées


La partie prend immédiatement fin lorsque le shérif a été activé ou lorsqu'un joueur a volé les 9 vaches d'une même couleur. Si aucun de ces cas ne se produit, on "attend" que le jeton ne puisse plus être déplacé sur une case contenant du bétail. On compte alors les points : les dollars gagnés lors de la partie et les 100$ gagnés par vache, à condition que la couleur de la dite vache soit présente sur le plateau.

C'est un jeu malin, très fluide et très rapide à mettre en place. Il est joliment illustré par Vincent Dutrait, le monsieur d'Augustus, qui en parle ici, et le matériel est très agréable : vive les nouveaux (enfin, nouveau pour moi car je n'avais jamais vu de vaches de ce type avant) meeples en bois ! J'ai compris d'où venait ce sentiment un peu étrange d'Essen : en jouant j'avais activé le shérif, mais sans savoir que cela me condamnait, d'où ma surprise interloquée ! Bon, sans être traumatisée, je trouve quand même ce jeton très puissant, peut-être trop, car il a considérablement écourté les parties où il était présent. Longhorn est aussi un jeu accessible pour des non-joueurs, un critère que je trouve important sur des petits formats car ça permet de montrer sans longue explication ce qu'est le jeu de société aujourd'hui ;) Bon, cela dit, je suis cependant contre tout prosélytisme excessif en la matière :)

Pour en savoir plus : le blog de l'auteur, Bruno Cathala