Evo - Asmodée - 2011

J’avoue que quand j’ai lu la news « Asmodée lance le studio Descartes et ré-édite des « vieux » jeux », j’ai spontanément pensé à des jeux très connus comme Civilization, Junta ou Mare nostrum. Evo ? Tout simplement jamais entendu parlé !

Je n’ai donc pas trop suivi la progression de la production du jeu et un beau jour, au détour d’une news sur le grand Internet, une boîte avec des dinosaures est apparue sur mon écran.

Et là, tout de suite, j’ai trouvé la boîte magnifique… sans compter que, étrangement, mon homme garde cette fascination d’enfant pour les dinosaures (Génération Jurassik park vous avez dit ?). Bref, quelques lectures d’articles plus tard, je cède et part acheter ma boîte d’Evo… Et fait qui peut être souligné : il est rare que j’achète un jeu neuf, surtout à plein tarif, surtout à 40 euros, surtout en si peu de temps, surtout quand c’est pour moi… Pour faire court, j’ai craqué !

Une fois la boîte ouverte, pas de déception : le design du plateau, des pions, des cartes et divers autres éléments sont dans la même veine que la boîte. La classe !

Chaque joueur joue une tribu d’humains accoquinée à une race de dinosaures. L’objectif est d’en faire survivre le plus possible sur une planète capricieuse… en effectuant des mutations génétiques au fur et à mesure des tours de jeu !

Les dinosaures peuvent évoluer pour se déplacer plus loin, se reproduire plus vite, devenir plus agressif, se protéger du froid, du chaud, des attaques des autres espèces… et tout une série d’évolutions « spéciales » pas piquées des hannetons.

Pour acquérir ces nouvelles caractéristiques génétiques, les joueurs se livrent à des enchères tournantes. Un gène intéressant pourra monter très vite en prix mais… les points dépensés pour l’achat sont autant de points de victoires en moins. Attention à bien équilibrer le tout !

Il parait que les cartes (à jouer une seule fois) sont le lot de consolation de chaque enchère… Il en existe cependant des très utiles en fin de partie, je conseillerai donc de ne pas les négliger.

A chaque fin de tour, on « compte » les dinosaures survivants… et c’est autant de points pour chaque joueur. Le jeu se joue en 9, 10 ou 11 tours… Le big bang final peut donc survenir plus tôt qu’on ne s’y attend !

Bref, beaucoup de paramètres à gérer et de stratégies possibles, de la chance et du suspens… Le tout avec des règles simples. Je suis fan !